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Pourquoi as-tu décidé de rejoindre le RCJEQ ?
J’ai toujours été une personne engagée. À l’approche de la trentaine, je voulais avoir la chance d'avoir une perspective plus large sur ce qui passe sur l'ensemble du territoire. Le RCJEQ m’offre cette opportunité et m’amène à travailler concrètement pour agir sur les conditions sociales permettant aux jeunes de pouvoir agir avec leur plein pouvoir en société. La plus grande satisfaction, quand on travaille avec l'humain, ce sont les apprentissages que l’on fait auprès des uns et des autres.
Que préfères-tu de ton travail?
Créer des espaces de collaboration pour les intervenants est définitivement ce que je préfère. J’aime réfléchir et concevoir des espaces qui leur permettront d’échanger, de discuter et de collaborer afin de repenser notre manière de soutenir les jeunes.
Sur une note plus personnelle...
J’aime découvrir au quotidien, voyager, apprendre des langues et faire de nouvelles rencontres. J’ai aussi contribué à plusieurs projets de recherche, tels que FRIDAA (femmes recherche, intervention, développement approches autochtones) et le volet québécois de la recherche pancanadienne Canadian Domestic Homicide Prevention Initiative With Vulnerable Populations.
Janie est née et a grandi à Tiohtiá:Ke-Montréal sur le territoire de la nation Kanien’kehá:ka. Elle est titulaire d’une maîtrise de L'UdeM en travail social et a réalisé son stage à l’Instituto estatal de las mujeres de Monterrey. Elle s’intéresse depuis de nombreuses années à la dignité, la qualité des réponses sociales et la résistance des individus face aux différentes formes de violences et d’oppression. Au cours des 10 dernières années, elle a occupé différents rôles de facilitatrice, conceptrice, chercheure, intervenante et militante au sein de diverses organisations.